Vendredi 19 avril 2024, 00:18:33
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Le Togo a enregistré un premier cas du coronavirus. Il s’agit d’une femme de 42 ans résidant à Lomé, de retour d’un séjour effectué du 22 février au 02 mars 2020, qui l’a conduite successivement au Bénin, en Allemagne, en France et en Turquie. L’information a été rendue publique le 06 mars par le chef du gouvernement togolais qui a tenu à rassurer la population qu’il appelle à ne pas céder à la panique. La patiente dont l’état de santé ne suscitait aucune inquiétude majeure, a été placée en isolement, et toutes les personnes entrées en contact avec elle, ont été identifiées et placées en quarantaine. Une situation qui mobilise les autorités au plus haut sommet du pays ; le Chef de l’Etat a personnellement dirigé la réunion de crise destinée à prendre des mesures idoines.

Il faut dire qu’à l’instar d’autres pays du continent africain et partout ailleurs, le Togo s’est préparé pour faire face à la maladie du coronavirus. Ceci s’est traduit par la prise des mesures à tous les niveaux, notamment aux frontières terrestres, maritimes et aériennes d’une part, et d’autre part, la révision constante desdites mesures pour s’assurer de leur efficacité.

C’est dans ce contexte que s’est tenue le 04 mars au siège à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile ANAC (ANAC), une réunion de coordination du comité de veille élargie aux autorités sanitaires du pays et à l’ensemble des acteurs de l’aéroport de Lomé. Une rencontre qui a permis au ministre de la santé et à la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo, qui avaient à leurs côtés la ministre en charge de l’aviation civile, de faire un état des lieux de la situation actuelle de l’épidémie dans le monde, en Afrique et au Togo.

Répondant aux préoccupations du public présent, la représentante de l’OMS au Togo a expliqué que l’instance mondiale de la santé ne recommande pas l’arrêt de la circulation des personnes et des biens. Cependant, il est demandé à tous les pays de renforcer la surveillance épidémiologique et de renforcer la surveillance aux portes d’entrée pour identifier à travers des fiches, les personnes arrivant des pays touchés par l’affection et les suivre sur une durée de quatorze (14) jours.

A l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE), l’une des portes d’entrée au pays, cette recommandation est prise en compte dans le dispositif mis en place sous les directives de l’ANAC. En effet, l’AIGE a renforcé l’équipement de son centre d’isolement, un comité de veille a été créé, le personnel est doté d’équipements de protection individuelle et formé sur les mesures à prendre en présence de cas  suspects. Bien entendu, les passagers à l’arrivée sont soumis à une prise de température systématique au travers d’un thermo scanner. Les passagers en provenance des pays à risques remplissent une fiche d’identification et font l’objet d’une surveillance médicale sur une période de quinze (15) jours. Par ailleurs, des désinfectants sont mis à la disposition des usagers de l’aéroport, y compris les passagers.

Au sortir de cette réunion, dont l’objectif a été de voir comment renforcer ce dispositif de riposte au coronavirus, il a été jugé nécessaire de faire davantage pour limiter, voire même stopper sa propagation. Ainsi, il sera désormais demandé à tous les passagers de l’aéroport de Lomé, au départ comme à l’arrivée, de se soumettre à la prise de température.

Il convient de rappeler que la ‎COVID-19 se transmet principalement par des gouttelettes qui proviennent de personnes infectées et ‎par des contacts étroits avec ces sujets. D’où la nécessité d’adopter des mesures centrées sur la prévention (le ‎lavage des mains régulier et les règles d’hygiène en cas de toux) et la surveillance active.

Pour toutes informations utiles, deux numéros verts sont ouverts au public : +228 22 22 20 73/ +228 91 67 42 42.

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